Jouer avec les mots : le pouvoir de la traduction, avec Maxime Le Dain

Un podcast de longue date en préparation comme ça arrive bien souvent. Cela faisait longtemps que l’on avait pas mis en avant le travail de traduction, et à l’instar du métier de libraire, chaque professionnel aura sa propre façon de faire et sa propre méthode. S’il y en a bien un qui depuis plusieurs années met tout le monde d’accord tant du côté des éditeurs que du lectorat, c’est Maxime Le Dain. Après avoir traduit These Savage Shores et Blue in Green chez HiComics mais aussi Le Dernier des Dieux ou The Nice House on the Lake chez Urban Comics, Maxime vient nous parler de son approche du métier à l’occasion de la sortie en France de son dernier travail, le fantastique It’s Lonely at the Centre of the Earth.

Comprendre les clés de la traduction

On a donc le plaisir de recevoir Maxime Le Dain pour ce podcast façon SuperFriends dans lequel le traducteur revient sur son parcours, qui a d’abord commencé par la traduction littéraire avant d’aller également se tourner vers la bande dessinée, avec tout un tas de points abordés sur ce qui fait la spécificité de ce travail et là où on peut en trouver à la fois du plaisir malgré les difficultés inhérentes. Un long entretien qui je l’espère, saura vous charmer et porter un regard neuf – ou du moins renouvelé – sur ce métier. Les ouvrages de Maxime Le Dain mentionnés en introduction sont tous à découvrir en librairie !

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Commentaires

  1. Super intéressant encore une fois. Plein de sujets intéressants ont été abordés.
    Pour les prochains traducteurs j’aimerai bien savoir de combien de temps ils disposent en général pour un ouvrage.

    Arno, tu peux détailler trop travail de re-lecture ? Tu commence à lire la version traduite pour voir les coquilles ou les tournures bizarres ou tu lit avec la version d’origine à côté ?

    • ça dépend des bouquins et de la disponibilité des fichiers VO mais en général pour un standard (5/6 numéros) tu as un bon mois pour remettre le fichier final, en ce qui concerne mes expériences parfois c’était un peu plus quand les fichiers sont dispo’ bien à l’avance.
      Pour la relecture, je relis toute la VO, puis je relis phrase par phrase en regardant VO/VF, et après je relis la VF pour vraiment me concentrer sur la tonalité. La phase décisive c’est quand tu relis le texte dans les bulles (pour vérifier aussi le lettrage)

  2. Discussion au top, depuis un point de vue que l’on n’entend jamais. Merci de lever le voile et faire sortir de l’ombre les petites mains.

  3. Ouais c’était trop bien ! franchement hyper intéressant, et tellement important la traduction…effectivement on a tendance à l’oublier, à part quand elle est mauvaise et qu’elle saute aux yeux – j’avais bien aimé quand Corentin avait parlé de la retraduction de sin city aussi en comparant la version rackham et la dernière en date.

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