L’émission Front Page est une revue d’actualité qui s’intéresse à tout ce qui touche le monde de la bande dessinée américaine (comics) du côté des Etats-Unis comme de la France, ainsi qu’à ses adaptations tous médias confondus. Le podcast est une série régulière chez First Print et revient au rythme de trois épisodes par mois, hors contenus spéciaux. Ce Front Page est le premier podcast consacré à l’actualité comics du mois d’octobre 2023.
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Le Programme
COMICS – 03:00
- Une cagnotte pour les artistes marseillais cambriolés
- Point dédicaces et invités du Paris Manga
- Une nouvelle grosse braderie Valiant chez Bliss Editions
- The Mighty de Peter J. Tomasi annoncé par Urban
- Kinaye renforce ses liens en recrutant Elsa Bordier et Valentin Seiche à l’édition
- La 5e salve Urban Nomad dévoilée
- On en pense quoi des albums “Dawn of” de Urban Comics ?
- Et des albums grand format de Lee Bermejo ?
- Le kickstarter de Zorro : Man of the Dead est lancé
- The Dead and the Damned annoncé par Goats Flying Press
- Garth Ennis à l’écriture des prochains comics James Bond !
ECRANS – 01:55:55
- Une liste d’interprètes potentiels pour Spider-Man : Freshman Year
- Un gros ensemble de drama sur le tournage d’Aquaman 2 ?
Encore une fois, merci pour le débat de fond sur le prix des comics à l’occasion du nouveau format de parution annoncé chez Urban Comics.
Comme le disait Arno, la donnée essentielle est que, dans ce marché de niche en France, il n’y a pas un lecteur type, mais plusieurs types de lecteurs, donc satisfaire tout le monde est probablement impossible.
Pour ma part, si je dois m’en tenir à l’annonce d’Urban, ça ne va rien changer pour moi, dans le sens où ce sont des séries que je ne lis pas -ou plus. Donc, qu’Urban fasse des omnibus à 90 € ou de l’équivalent kiosque 4 numéro à 10 € en librairie, je n’investirai pas, car je ne suis pas le public visé par cette offre.
J’ai commencé juste avant l’arrivée d’Urban Comics sur le marché et, en 2012, j’ai fait partie des fans des albums cartonnés noirs. Et si au début j’ai acheté du Batman et du Superman, face à la multiplication des sorties, j’ai très vite concentré mes achats sur les œuvres issues du label Vertigo. Aujourd’hui, je n’achète quasiment plus de superhéros DC, sauf éventuellement un titre de temps à autre, mais jamais une série régulière, seulement des albums qui se tiennent en un seul tome.
Globalement, à part de l’indé ou du Black Label, je ne prends plus du DC régulier, que j’ai lâché à la fin des New 52. J’ai pu lire (mais pas acheter) des auteurs qui m’intéressaient comme le run de Tom King sur Batman, mais même là, je n’y trouve pas d’intérêt suffisant pour mettre de l’argent dedans. Le prix reste pour moi une donnée importante, mais la question de dépenser ou non 15, 17 ou 18 € dans un album ne se pose pas si je n’ai pas d’intérêt à lire un personnage.
Personnellement, je m’inscris en faux sur la logique de la lecture gouvernée par un personnage. Ce n’est pas parce que c’est du Batman que je vais lire tout ce qui sort sur lui. Je favorise plutôt des achats basés sur des auteurs que j’aime. Et, de ce point de vue et à titre tout à fait personnel, l’auteur est pour moi plus important que le dessinateur. J’ai rarement acheté une bd juste pour le plaisir des yeux… sauf Geof Darrow, qui est l’exception qui confirme la règle chez moi.
En partant de là, ça ne me dérange pas de mettre 39 € dans le Hitman de Garth Ennis, alors que je ne mettrai jamais 30 € dans la future parution des Titans. Mais j’ai mes limites. Un titre comme The Ice Cream Man est une très bonne découverte et une bonne série au demeurant, mais acheter à 18 € un TPB de 4 numéros US, ce n’est pas possible. A 39 € pour un Hitman de 500 pages, j’en ai pour mon argent. A 18 € un album de 80 pages, même si j’aime l’œuvre, je trouve que je peux avoir un meilleur rendu qualité / quantité / prix ailleurs. En effet, l’offre est tellement pléthorique en France que je peux me rabattre sur d’autres œuvres qui rentrent dans mes centres d’intérêts et mes critères d’achat.
Pour conclure et illustrer mon avis, quand je regarde mes achats sur l’année passée, je me rends compte que j’ai beaucoup acheter chez Delcourt, parce qu’ils ont eu une politique d’intégrale à prix très compétitifs sur des œuvres que j’avais ratées par le passé. J’ai ainsi acheté toutes les intégrales de Brubaker ou encore la série Invincible. J’ai aussi acheté quelques albums solo (les Reckless, mais aussi les albums du label 619), mais ça reste plutôt à la marge.
Le prix pour viens que quand de base j’esite à prendre une BD. Si elle m’interesse déjà pas trop et que le prix est haut je ne prend pas. Mais si je la veut (et si c’est pas le prix d’un lingot d’or) je la prend.
C’est terrible l’affaire autour d’amber heard. Le jugement est fini, les gens peuvent pas passer à autre chose alors qu’ils sont pas touché par ça.